Pour le député UMP d’Ajaccio, le débat sur les langues minoritaires est révélateur de l’état d’esprit a du gouvernement. Selon lui, il n’y aura pas de modification de la Constitution pour la Corse.
Le député d’Ajaccio est déçu. Dépité par la volonté du président de la République de ne pas inscrire la ratification de la charte des langues minoritaires à l’occasion de la réforme constitutionnelle. Malgré son étiquette UMP, Laurent Marcangeli se situe dans une démarche d’ouverture. Durant la campagne des législatives, il avait d’ailleurs pris position en faveur du 56e engagement de François Hollande. Plus récemment, il avait été convié, par le ministre de la Culture, à intégrer le « comité consultatif pour la promotion des langues régionales et la pluralité linguistique », installé le 6 mars. Et c’est avec « plaisir »qu’il avait accepté de participer à ce comité – composée d’élus et de personnalités qualifiées – dont la vocation était d’éclairer les pouvoirs publics sur les modalités d’application des engagements souscrits par la France, ainsi que de formuler des recommandations visant à valoriser la pluralité linguistique. Mais depuis 48 heures tout est remis en cause.
Lettre ouverte au ministre de la Culture
Quelque peu désappointé par la promesse non tenue de François Hollande, Laurent Marcangeli a adressé un courrier au ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, pour lui indiquer que cette décision était de nature à remettre en cause sa présence au sein du « comité consultatif pour la promotion des langues régionales et la pluralité linguistique ».
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