Pompeia Sulla était la seconde femme d’un certain Caïus Julius, plus connu sous le surnom de César. A l’époque où son mari présidait à la religion romaine sous le titre – qui est toujours en latin celui du pape catholique – de « pontifex maximus », Pompeia Sulla avait organisé des festivités dédiées à la bonne déesse (« bona dea »), divinité symbolisant la chasteté, desquelles les hommes étaient exclus.
Or, un jeune patricien, du nom de Claudius Pulcher – dont le nom de famille évoque évidemment la beauté, s’y était introduit déguisé en femme, sans doute pour faire une mauvaise farce mais qui conduisit la rumeur publique à prétendre qu’il voulait séduire le femme de César.
Il s’en suivit un procès qui devait aboutir à l’acquittement de Claudius Pulcher bien qu’il ait dû affronter comme accusateur un avocat sénateur du nom de Cicéron…
Peu de temps après, et nonobstant cette absence de suite judiciaire, alors même qu’à aucun moment l’épouse du Pontifex maximus n’avait été mise en cause, César décida de divorcer, se justifiant en disant que la femme de César devait rester au-dessus de tout soupçon.
Il y aurait beaucoup de commentaires à faire sur le contexte et les circonstances de cette histoire vaudevillesque et pourtant éclairante quant à la vie publique et privée des dirigeants romains.
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