La dernière tranche du PEI était au menu de la session de l’Assemblée de Corse, le jeudi 14 mars. L’enveloppe de 536 millions d’euros destinée à soutenir l’économie insulaire sur la période 2014-2016 suscite l’inquiétude des élus et des chefs d’entreprises en raison de la violence dans le BTP.
A l’ordre du jour de l’Assemblée de Corse, la répartition des crédits du programme exceptionnel d’investissement. Le PEI entre dans sa troisième et dernière tranche, une enveloppe de 536 millions d’euros et autant de marchés publics indispensables au soutien de l’économie insulaire.
« C’est vraiment la bouffée d’oxygène qu’il faut aux entreprises insulaires dont on voit déjà les difficultés » a indiqué Ange Santini, conseiller territorial du groupe « Rassembler pour la Corse », non sans nourrir des inquiétudes quant à « la pression subie par un certain nombre d’entreprises de travaux publics« .Au sein de la commission violence de l’Assemblée de Corse, les élus n’ont pas manqué d’évoquer les derniers attentats et destructions de biens, qui ces dernières années accentuent la pression sur les entreprises de travaux publics.
« Si on continue à avoir le genre d’exercice que nous connaissons, (…) il y a de grandes chances qu’il y ait des difficultés pour bons nombres de maîtres d’ouvrages » a commenté le président de l’Assemblée de Corse, Dominique Bucchini.
Les conseillers territoriaux et élus locaux restent les principaux donneurs d’ordre de la réalisation de ces marchés. S’ils se défendent d’avoir déjà subi des pressions « physiques ou concrêtes« , selon nos informations, des élus siégeant dans différentes commissions d’appel d’offres auraient déjà été destinataires de courriers menaçants.
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