Cuntrastus’est mis au vert ce dimanche. C’est Julia Sanguinetti, désormais à la tête du parti écologique insulaire qui, hier, était l’invitée du magazine politique présenté par Jean-Vitus Albertini (France 3 Corse Via Stella), Roger Antech (Corse-Matin) et Alexandre Sanguinetti (RCFM).
Engagée en politique depuis 2006, membre de l’exécutif du PNC qu’elle a quitté l’an dernier, candidate aux élections municipales de Cauro en 2008 puis aux territoriales de 2010 sur la liste Femu a Corsica, candidate également aux cantonales à Bastelica, Julia Sanguinetti est désormais la secrétaire régionale du mouvement Europa-Eculugia-I Verdi. Un mouvement né en novembre dernier à Corte. Europa Eculugia- I Verdi n’est autre que la déclinaison corsisée d’Europe Ecologie-Les Verts, parti fondé il y a deux ans au plan national.
« Des méthodes de voyous »
De la création de ce mouvement à la nécessité de structurer le mouvement écologique en passant par les préoccupations énergétiques, Julia Sanguinetti a commenté l’actualité.
L’émission a débuté, comme toujours, avec le même thème : la violence. Ayant interpellé assez vertement le ministre de l’Intérieur dans un courrier, la responsable du parti écologique insulaire n’hésite pas à mettre en exergue l’absence de volonté politique. « Il y a longtemps que la Corse attend des résultats et des actions de la part de l’État. Sur une île de 300 000 habitants comment l’État français et la police française, extrêmement puissants, arrivent-ils à obtenir aussi peu de résultats ? »
Sans ambages, Julia Sanguinetti dénonce « la complicité entre l’État et la justice pour camoufler une omerta qui viendrait de l’appareil de l’État. Ce sont des méthodes de voyous ». Mafia justement, le ministre de l’Intérieur a prononcé le mot à l’automne en Corse. Il préconisait même un pôle anti-mafia.« Il faut commencer par employer les moyens de droit commun. Donnons les moyens à la justice de fonctionner normalement, sans imaginer des stratégies qui peuvent faire peur à la population »,répond Julia Sanguinetti. Elle réfute le terme de mafia,« rien ne nous démontre qu’une mafia existe », dit-elle, en s’opposant en revanche clairement aux juridictions d’exception. L’omerta ? «Le citoyen ne peut pas se substituer à la police et faire des enquêtes. On ne peut pas appeler à la délation. »
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