#corse – « Quand la Corse aime la France »

L’association France-Corse se veut une force d’opposition à la « dérive nationaliste de l’ensemble de la classe politique corse ». Et refuse toute réforme constitutionnelle.

cfrRencontre avec l’un de ses porte-paroles non officiel, Jean-François Profizi. C’est sûr, les membres de l’association « France-Corse » rament à contre courant. Et ils ont quelque mal à résister aux « tendances lourdes » qui baignent aujourd’hui la société insulaire et qui, à la remorque des idées nationalistes, semblent pousser l’ensemble de la classe politique corse vers une autonomie toujours plus grande. Droite et gauche presque confondues.

Eux, c’est contre cela qu’ils se battent. Contre la notion de peuple corse, contre la co-officialité de la langue corse, contre le statut de résident, contre les transferts de compétences, contre toute réforme constitutionnelle et même le PADDUC…

Des « réacs » qui s’opposent à tout progrès ? Voire à tout modernisme ? Pas si simple. Si l’on repère, dans les fondateurs de « France-Corse », des héritiers des divers mouvements anti-nationalistes des années 80 (dont la veuve du docteur Laffay, fondateur de l’Association de défense des victimes du terrorisme, assassiné en 1987) et plusieurs personnalités marquées à droite dont l’ex-député Hyacinthe Santoni, le général Michel Franceschi et la présidente Marie-Dominique Roustan-Lanfranchi, on retrouve également des personnes venant de la gauche, voire des « progressistes ». Parmi elles, Jean François Profizi , membre du PCF, puis du PS, un temps proche de Simon Renucci, qui fait office de porte-parole de l’association, même si officiellement ce n’est pas le cas(1). « J’ai rejoint l’association en 2012, explique-t-il. Même si je ne partageais pas certaines options romantiques et patriotiques pro-françaises un peu décalées par rapport à l’époque. Pour moi, il ne fallait pas se situer du côté de la France, mais du côté de la Corse. Et défendre l’intérêt des Corses à demeurer dans la République française. S’en éloigner d’une manière ou d’une autre, ce serait néfaste pour les Corses eux-mêmes. ». Et Profizi de s’étonner de l’attitude de ces élus corses qui, après avoir renoncé pendant des années à utiliser les possiblilités légales que leur offrait le statut particulier, réclament aujourd’hui toujours plus de compétences pour l’Assemblée. « Mon point de vue, poursuit Profizi, c’est qu’il n’y a pas une insuffisance de compétences.

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