Yvan Colonna est-il X2, ce conjuré chargé d’exécuter le préfet Claude Erignac ? La partie civile n’a eu aucun doute à ce sujet. Et elle a affirmé sans surprise hier sa culpabilité en se basant sur le code alphanumérique donné par Didier Maranelli en garde à vue. Cinq avocats fermaient la marche hier en scellant cette double vérité : la culpabilité de Colonna contre le souvenir vivant du préfet de Corse.
Me Benoît Lavagne, l’un des conseils évoquait en début de matinée un « souvenir de petit garçon », celui de Claude Erignac en vacances dans les Cévennes. « Il était intelligent, travailleur, droit », a rappelé le jeune avocat en tentant de démolir les théories de la défense.
A sa suite, Me Jean-Christophe Hanoteau s’attachait plutôt à l’appartenance d’Yvan Colonna aux « anonymes ». Et aux mises en cause contre l’accusé : « Le commando n’a pas trahi un innocent, il a peut-être trahi la loi du silence, comme on le voit dans les romans de Mérimée », lance-t-il. Mais l’artillerie lourde de la partie civile interviendra en toute fin d’après-midi, avec Me Yves Baudelot qui a remplacé au pied levé Me Philippe Lemaire, convalescent.
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