Il y a désormais peu de chances que François Hollande prenne le risque de convoquer le Parlement en Congrès, fin juillet, pour y faire voter son projet de révision constitutionnelle sur la réforme des institutions.
Selon les calculs des observateurs la majorité n’obtiendrait pas la majorité des trois cinquièmes. Or l’exécutif corse et les nationalistes comptaient sur cette opportunité pour y glisser le changement de statut espéré pour notre région. De plus, c’est la ratification de la charte des langues minoritaires qui, sans vote au Congrès, reste en rade. Il faut donc que la majorité des élus corses changent de direction en catastrophe. Mais que proposer en échange
Un naufrage pour la majorité de gauche
Selon de multiples sources, le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, aurait achevé la série de consultations avec les présidents des groupes politiques de l’Assemblée nationale et du Sénat. À chacun, il aurait soumis la liste des points susceptibles d’être abordés dans le projet de loi constitutionnelle : adaptation du statut juridictionnel du chef de l’Etat, incompatibilité des fonctions de membre du gouvernement avec une fonction exécutive locale, réforme du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), suppression de la Cour de justice de la République (CJR), suppression de la catégorie des membres de droit du Conseil constitutionnel, constitutionnalisation du dialogue social, ratification de la Charte des langues régionales et droit de vote des étrangers extracommunautaires aux élections municipales.
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