Dans l’assistance venu manifester sa solidarité au domicile de Christophe Pieri situé à Agnatella, commune de Prunelli Di Fiumorbu, Jean-Guy Talamoni, élu territorial, Joseph Colombani, élu à la chambre d’agriculture, François Sargentini, membre de l’executif de Corsica Libera et bien sûr son père Charles Pieri.Assis sur les marches menant à son domicile Christophe Pieri est resté discret, s’éloignant des micros, caméras et appareils photos et laissant le soin de la communication à Jean-Philippe Antolini, membre de l’exécutif de Corsica Libera.« On ne peut dissocier l’acte subit par Christophe Pieri et les années cumulées de souffrance, de prison, et de drame qu’a connu le peuple Corse et la Famille Pieri en particulier » a déclarer Jean-Philippe Antolini et de rappeler que « la famille Pieri, surexposée, blessée, meurtrie, privée de liberté mais toujours patriote ». Ce message de solidarité, comme cette conférence de presse a tout d’abord comme premier objectif de rappeler comme Christophe Pieri n’est pas isolé et qu’il a l’appui du mouvement nationaliste, ce n’est pas un voyou mais un militant qui « venait de se marier et de s’installer dans l’agriculture ».
S’attaquer à Christophe Pieri s’est donc s’attaquer aux Nationalistes. Qu’il n’y ait pas d’amalgames, le porte parole a tenu à préciser que les participants à cette conférence de presse s’inscrivait dans la continuité « des accords de Migliacciaru », qui ont mis un terme en 1999 à la guerre fratricide en nationalistes. Pour eux cette tentative d’assassinat est le fruit d’une police et d’une justice « qui abusent et instrumentalisent des individus faibles relevant du droit commun ».
Corsica Infurmazione: l’information de la Corse, des Réseaux sociaux et des Blogs politiques [Plateforme Unità Naziunale]
Vous aimez cet article ? Faîtes-en profiter vos amis !
Faites passer l’information autours de vous en cliquant sur :