Après les propos assez virulents tenus par les responsables du STC lors d’une conférence de presse lundi à Bastia, Michel Stefani, le président de la SAEML des Chemins de fer de la Corse, a tenu à répondre :
« Les dirigeants du STC m’ont attaqué pour ce qui est du paiement des jours de grève aux agents des CFC engagés dans le dernier conflit. Sur le fond leurs arguments, s’agissant de syndicalistes, peuvent surprendre. Sur la forme, ils auraient du être informés que la même mesure avait été retenue à la sortie du conflit de 2010, mené par le STC, à savoir : 2/3 à la charge de la CTC et le restant réparti pour moitié à la charge de l’exploitant et pour moitié à la charge des agents grévistes. Quant à la lutte des 145 ouvriers de Femenia fabrication qui a duré cinq ans. Les propos qui laissent sous-entendre que cette entreprise privée, dans laquelle effectivement je militais avant d’être licencié avec 96 autres camarades, aurait été fermée parce que nous étions trop revendicatifs et trop payés, sont aussi significatifs d’une curieuse conception du syndicalisme. (…)
« Il m’est reproché également d’avoir œuvré afin que le dialogue social reprenne entre les grévistes (STC, CGT et non syndiqués) et le président de l’OTC.
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