(Alex Bertocchini – Alta Frequenza) – Toute première demande d’explications, celle de Marie-Antoinette Santoni Brunelli, à propos du conflit des Chemins de Fer de la Corse. L’élue « Rassembler pour la Corse » a vertement interpellé le président de l’office des transports : « vous faites preuve de surdité pendant que votre collègue, Michel Stefani, président de la SEM des CFC, en appelle, par voie de presse, à l’ouverture des négociations » … « vos divergences entretiennent une situation de blocage » a-t-elle ajoutée.
La réponse de Paul Marie Bartoli a été menée sur un ton quelque peu ironisant. « Je n’ai pas disparu a-t-il dit ». Et le président de l’Office des transports a été sans ambiguïté. Il a signé un accord avec le syndicat majoritaire, et si des aménagements sont envisageables à la marge, il ne peut être question d’une renégociation . Aujourd’hui, dit’il, la discussion doit s’engager entre les cheminots et la direction de la SEM. S’il existe des divergences syndicales, la CTC ne peut en être tenu pour responsable. A travers ce conflit aux chemins de fer nous sommes donc en train de glisser lentement d’un simple conflit social entre un employeur et ses employés, à une véritable crise politique. Marie-Antoinette Santoni Brunelli, qui en quelques sortes a mis le feu aux poudres, s’est déclarée extrêmement insatisfaite, par la tournure des évènements. Pour elle cette affaire sort aujourd’hui très largement du simple champ social. Ecoutez-la.
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