(Maria Lanfranchi – Alta Frequenza) – Réunion de l’Assemblée de Corse hier et aujourd’hui (jeudi et vendredi), avec en préambule les questions orales à l’exécutif. Toute première demande d’explications, celle de Marie-Antoinette Santoni Brunelli, à propos du conflit des Chemins de Fer de la Corse.
L’élue « Rassembler pour la Corse » a vertement interpellé le président de l’office des transports : « vous faites preuve de surdité pendant que votre collègue, Michel Stefani, président de la SEM des CFC, en appelle, par voie de presse, à l’ouverture des négociations » … « vos divergences entretiennent une situation de blocage » a-t-elle ajoutée. La réponse de Paul Marie Bartoli a été menée sur un ton quelque peu ironisant. « Je n’ai pas disparu a-t-il dit ». Et le président de l’Office des transports a été sans ambigüité.
Il a signé un accord avec le syndicat majoritaire, et si des aménagements sont envisageables à la marge, il ne peut être question d’une renégociation . Aujourd’hui, dit’il, la discussion doit s’engager entre les cheminots et la direction de la SEM. S’il existe des divergences syndicales, la CTC ne peut en être tenu pour responsable. Dans le même temps, les grévistes CGT manifestaient devant l’Assemblée de Corse, et ont pénétré à l’intérieur des locaux, dans une situation assez confuse. Les grilles de l’Assemblée ont été forcées. Ceci a impliqué une intervention très virulente de Paul Giacobbi, qui a exigé des explications du Préfet à propos de cette situation. « Je n’ai pas l’habitude de siéger sous la menace » a dit, entre autres, le président du conseil exécutif. On écoute Paul Giacobbi.
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