La rentrée solennelle a eu lieu, le 14 janvier dernier, au tribunal de commerce d’Ajaccio. L’occasion, pour Paul Scaglia, de se livrer à une analyse de la situation et d’évoquer des perspectives qui ne sont guère réjouissantes, en cette période de crise.
Pour autant, le président du Tribunal de Commerce refuse de verser dans le pessimisme. Il voit, au contraire, dans une ouverture vers l’extérieur, une porte de sortie qui pourrait s’avérer salvatrice pour l’économie corse. Entretien…
La saison estivale, que l’on considère comme l’élément moteur de l’économie corse, s’est avérée globalement moyenne. Comment évaluez-vous ses retombées ?
Divers instituts de statistiques, notamment ceux des organismes d’Etat, donnent, pour la plupart, des chiffres qui ne sont pas trop inquiétants. La saisonnalité donnerait des éléments qui, à défaut d’être positifs, noteraient une certaine stabilité. Cependant je ne pense pas que la saison 2012 ait permis aux entreprises liées directement à celle-ci par des effets directs ou induits, de créer de la richesse et de reconstruire leur trésorerie. Globalement, la situation en Corse est préoccupante. On note, aujourd’hui, une baisse patente de la consommation. Nous sommes dans une période de récession, de crise internationale très forte, qui touche fortement la France, et dont les effets retard que nous connaissions sur notre territoire tendent à se réduire tout au long de cette crise.
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