Après un barrage filtrant vendredi, les employés grévistes ont mis la panique hier à Bastia avec des véhicules au rond-point Nogues. Ils réclament toujours des négociations avec Paul-Marie Bartoli.
Treize, impair et passe : voilà en résumé le conflit qui touche les Chemins de fer de la Corse. Car c’est une partie de poker social qui est en train de se jouer sur les rails. 13 pour le treizième jour de grève, impair parce qu’il n’y a qu’un des deux syndicats dans le conflit (la CGT) et passe, celle de la balle que la CGT a renvoyé dans le bureau de Pierre-Marie Bartoli, le président de l’office des transports.
Un résumé certes mais nous ferions offense à ceux qui ont été aiguillés dans l’étranglement du rond-point Nogues, hier matin, puisque le wagon des revendications a été poussé de la gare jusqu’au bord de mer par les Cégétistes.
« Je ne vois qu’une issue à ce conflit, la négociation »,a mis en avant Michel Stefani, le président de la société des Chemins de fer de la Corse. « Il est venu nous voir avant-hier sur les quais de la gare de Bastia, il connaît parfaitement nos justes revendications »,notait hier Jean-Benoît Santucci qui a pris le relais, avec Pascal Ferrandi, de Barthélémy Luciani.
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