On ne dira pas d’Ange Rovere qu’il est passé en coup de vent à la mairie de Bastia où sa carrière politique a débuté et où sans doute elle prendra fin. Il a même, dans cette mairie, établi un record de longévité avec 24 années de présence et d’action tout en conduisant, avec un égal bonheur sa carrière d’enseignant, ouvrant, à des générations d’élèves les voies de l’histoire et de la géographie, de l’histoire surtout qui a été, qui est encore, sa deuxième nature.
L’histoire de la Corse notamment résumée avec précision et élégance dans un ouvrage de référence : « La Corse et la République » réalisé avec Jean-Paul Pellegrinetti et publié aux éditions du Seuil. La permanence de l’effort qu’il a toujours observée quel qu’en ait été le prix lui a permis de faire face aux diverses difficultés qu’il eut à affronter, à les résoudre sinon à les réduire. Il aurait pu faire sienne cette devise de Guillaume d’Orange « Il n’est point nécessaire d’espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer. » Encore qu’il ait beaucoup entrepris et réussi sans espérer la moindre reconnaissance mais avec la seule satisfaction du devoir accompli et du service rendu.
Après tant d’années passées au service de Bastia quelles ont été les réalisations qui vous ont donné les plus grandes satisfactions ?
En vingt quatre ans il est difficile de faire le tri. La bonne santé financière de la Ville bien sûr, d’autant que nous investissons deux fois plus que les villes de la même strate, que l’endettement a diminué et que nous n’avons pas touché aux taux d’imposition. Je pourrais aussi parler de l’élargissement du service public avec les parkings soit récupérés sur le groupe Vinci, soit construits en régie ; du musée ou de la rénovation urbaine, dans le quartier Aurore et dans le centre ancien. Mais grandes comme petites réalisations elles se résument en une appréciation : la veille de Noël j’ai rencontré un ancien élève qui depuis plus de dix ans vit au Canada ; il était venu passer les fêtes auprès de ses parents. Il m’a dit « Monsieur Rovere, merci pour Bastia ; la ville sourit ». Avouez que la formule est belle et qu’elle a de quoi rendre fier une équipe municipale dont je ne suis qu’un maillon.
Corsica Infurmazione: l’information de la Corse, des Réseaux sociaux et des Blogs politiques
Vous aimez cet article ? Faîtes-en profiter vos amis !
Faites passer l’information autours de vous en cliquant sur :