Des étudiants inscrits dans une filière tourisme et sport nature auraient-ils leur mot à dire dans le grand débat de l’aménagement du territoire insulaire ? Neuf d’entre eux l’ont démontré… tous continentaux La scène se passe au village de Corscia, dans le Niolu, le 17 janvier dernier.
Quelques élus, professionnels et autres personnes plus ou moins impliqués dans le projet d’un plan montagne pour la Corse viennent d’écouter l’exposé d’un groupe d’étudiants du master management du tourisme sport nature. Le travail de ces derniers est intéressant, il peut apporter une pierre à l’édifice que les acteurs présents aspirent à construire. « Quels statuts pour la maison de la montagne » ?
Il est donc question d’un outil fédérateur et au service du développement d’un massif, dont la Corse pourrait se doter dans le cadre de son plan régional. Les étudiants ont proposé un état des lieux à partir de l’étude de quelques maisons en activité sur le territoire montagnard de France continentale ainsi qu’à la Réunion. Un travail qui ne manque pas d’ouvrir la réflexion, à partir de ces modèles, sur ce qu’il y a lieu de faire en Corse.
La salle écoute avec intérêt, et une première question fuse. Pourquoi aucun étudiant corse n’a pris part à ce travail qui concerne pourtant l’avenir de ce territoire ? Mais là n’était pas le sujet du jour… auquel 9 étudiants continentaux se sont pourtant attelés*. Chamonix, Chambéry, Grenoble, Chamrousse, Saint-Lary, ou encore la Réunion, autant de localités pour autant de maisons de la montagne, tel a été le « terrain de jeu » d’un collectif qui a pu constater à quel point ce genre de structure pouvait varier d’un site à l’autre.
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