(Unità Naziunale – Publié le 22 mars à 16h59) En Bretagne comme au Pays Basque, la spéculation immobilière fait rage. Les militants se mobilisent sur le terrain pour dénoncer les problèmes fonciers.
En bretagne, le collectif indépendantiste Dispac’h lance une campagne contre la spéculation immobilière.
Dispac’h (la Révolte en français) est un nouveau collectif indépendantiste en Bretagne et dont les militant.e.s se retrouvent autours des valeurs ayant trait à l’écologie, le féminisme, la lutte contre le capitalisme, l’internationalisme, l’antifascisme et la promotion de la langue bretonne. La suite sur ce lien
Durant le week-end du 17 et 18 mars des militant.e.s ont collés des affiches sur des résidences secondaires aux 4 coins de la Bretagne :
- A Saint Malo sur le site du projet d’un Hôtel 5 étoiles privé en bordure de mer (et sur un terrain public !!).
- Dans le pays de Guérande où la spéculation empêche particulièrement les jeunes paludiers de s’installer dans de bonnes conditions, et à Mesquer où près de 70% des logements sont des habitats secondaires.
- Dans le pays de Carantec, en nord Bretagne, où les résidences secondaires représentent presque 40% des habitations comme partout sur le littoral breton.
- Mais aussi en Cornouaille à Fouesnant et Bénodet, ou dans les Côtes d’Armor à Plouha, villes qui voient aussi leur jeunesse s’exiler vers les campagnes !
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Au Pays Basque, différentes initiative prennent forme, Bidart, comme sa voisine Guéthary, a voté, en faveur de l’augmentation de la taxe sur les résidences secondaires. La commune littorale de près de 7000 habitants compte 1 200 meublés inoccupés plusieurs mois par an. L’an dernier, la loi avait autorisé les communes des zones qui connaissent un marché du logement tendu d’instituer une majoration de 20%. Un récent amendement a porté à 60% la possibilité de majoration.
En Bretagne comme au Pays Basque d’autres actions sont à prévoir, la spéculation immobilière ne connait pas la crise. Le marché aura toujours un temps d’avance sur le politique. Les militants dénoncent aussi et surtout les manœuvres immobilières visant à s’affranchir de la règle du « % obligatoire » de logements sociaux dans les nouvelles constructions.
EH Bai lance l’alerte sur l’immobilier du Pays Basque intérieur
Alors que la pression démographique s’accentue fortement sur les zones côtières et rétro-littorale d’Iparralde et que le nombre de résidences secondaires ne cesse de croître, les problèmes de l’accessibilité au logement, notamment pour les jeunes, s’aggravent.
Les projets immobiliers se multiplient dans la zone rétrolittorale, à Ustaritz, Cambo-les-Bains ou encore Espelette, et les prix du foncier grimpent en flèche. Pour le mouvement abertzale, il faut agir maintenant pour anticiper une situation qui pourrait devenir intenable d’ici quelques années.