On vous a dit que les pelles mécaniques étaient entrées en action, que le propriétaire procédait à la démolition de la partie de l’hôtel Le Caribou construite sur le domaine public maritime à Cagnanu.
Qu’enfin la décision de justice prise en 2010 allait être appliquée… Vous y avez cru ? Vous avez des excuses… C’était il y a une semaine : déploiement de forces de l’ordre, pelleteuse réquisitionnée, esbrouffe des élus locaux offusqués, préfet affirmant qu’on ne transige pas avec le droit, presse radio, télé, papier… couvrant l’événement de grands tirages…
Tout pouvait laisser croire que le régime des « petits copains » s’appropriant le domaine public : c’était fini. Ben non ! Ce n’était qu’une grosse pub.
Une fois la télé partie, la pelleteuse s’est absentée, elle aussi. Elle n’est plus revenue. Et, si un seul bungalow a bien été détruit, c’est celui qui techniquement était destiné à disparaître car totalement fissuré. Les gravats sont sur place, il n’y en a pas beaucoup ! Les coulisses. Après le numéro télévisuel de la semaine passée, tout le monde s’est retrouvé au Caribou pour une généreuse collation.
Opération réussie : le but étant de faire croire à une démolition totale imminente. En égratignant au passage les associations de défense de l’environnement qui « intentent à la bonne marche de l’économie communale ». Et de se réjouir car l’opération manipulatoire a fonctionné.
Laissant croire au grand public qu’on s’attaquait à l’hôtel Le Caribou alors que sont seuls concernés la digue (édifiée en pleine mer) et les bungalows implantés sur le domaine public maritime.
Refaire l’histoire. Certains sont donc champions pour refaire l’histoire. Ils avancent même, en toute mauvaise foi, que le tout va être détruit pour avoir dépassé de 40 centimètres la limite légale. Remettons donc les pendules à l’heure.
Propriétaire du complexe hôtelier Le Caribou, la famille Catoni a souhaité s’agrandir. Elle s’est tout simplement approprié le DPM en édifiant un port (quais et appontements) et des bâtiments locatifs, sur le domaine public maritime. Le port est d’ailleurs réservé aux seuls clients de la structure hôtelière. Depuis des dizaines d’années, les lieux sont captifs, réservés pour un usage exclusivement privé.
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