Le collectif demandait une sacralisation du 5 mai avec plus aucun match pro ou amateur joués ce jour là, et 21 ans après la catastrophe, la réponse est NON. Cette demande, contre signée par plus de 40 000 personnes dont beaucoup de personnalités sportives ou politiques, est donc restée lettre morte comme les victimes de Furiani dont le respect se fera donc à minima et selon le stintu francese.
Le 5 mai 1992, la Tribune Nord du Stade Armand Cesari s’effondre causant 18 morts et plus de 2300 blessés. La Corse entière est touchée par ce drame, le traumatisme est immense. Une catastrophe jamais connue dans le monde du football français. Et pourtant… les instances du football français contrairement aux responsables du football anglais n’accordent aucune importance à cette date. Le jour même où toute la Corse commémorera dans le recueillement le vingtième anniversaire de la tragédie de Furiani, des matches seront joués ! La catastrophe de Furiani ne doit jamais être oubliée et ce, pour qu’une telle tragédie ne se reproduise plus. Un devoir de mémoire est indispensable : Furiani mai più. Nous demandons qu’aucun match de football professionnel ne soit plus dorénavant joué en France un 5 mai. Nous sollicitons par conséquent l’inscription de ce fait dans les règlements de la FFF et de la LFP. Voilà ce que demandait le collectif via sa pétition.
Cette demande a été rejetée pour avoir quelques mesurettes :
aucun match joué en Corse, aucune finale de quoi que ce soit en France, et une minute de silence lors des matchs joués en France.
La réaction sur twitter de Lauda Giudicelli, à l’origine de la demande (pétition) avec sa soeur, est claire : « #Furiani #sacralisation : honte aux instances du football concernant leurs propositions sur le 5 mai »
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