A Coti-Chiavari, on n’a pas rejoué le remake des bulldozers sur la plage. Les deux établissements de Cala d’Orzu ont annoncé qu’ils démontaient. Rien ne bouge pour l’heure sur le front de Verghia et Mare è Sole. Comme ceux des Syrtes, les rivages de Coti-Chiavari ont attendu hier la guerre suspendue au-dessus de ses cinq paillotes.
Contrairement au roman de Julien Gracq, elle n’a pas eu lieu. Et les établissements situés sur le domaine public maritime sont toujours debout. Pour l’instant, du moins. Depuis le 15 janvier, le préfet de Corse est en droit d’exécuter les décisions des juridictions administratives qui ont mis en demeure les établissements de remettre en état les lieux.
Il dispose pour cela de trois moyens : la saisie de biens, la déclaration de vente à la sauvette ou encore l’emploi de la force publique pour détruire le bâti situé sur le domaine public. Hier dans la matinée, ce ne sont pas les engins de terrassement qui ont pris le chemin des plages. Dans la journée, les gendarmes ont pris des photographies pour rendre compte de l’avancée des travaux de remise en état.
Deux à Cala d’Orzu démontent peu à peu
La balade en cette journée maussade sur la commune de Coti-Chiavari débutait aux environs de Capo di Muro, à la pointe sud du golfe d’Ajaccio.
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