(Alex Bertocchini – Alta Frequenza) – « Il est évident que seule une modification de la Constitution consistant à mentionner la Corse dans l’article 72, permettra à la collectivité de se voir conférer de réelles compétences fiscales et de disposer notamment de la faculté de mettre en place une fiscalité dans le domaine des successions, adaptée aux particularismes de l’insularité ».
La phrase, certes longue, est extraite du communiqué de presse diffusé hier (jeudi) par Paul Giacobbi en réaction à la décision du Conseil constitutionnel. La phrase est longue mais en fait tout est dit: en dehors d’une modification constitutionnelle il n’y aura point de salut; pas seulement d’ailleurs pour les arrêtés Miot, mais pour tout ce qui pourra concerner la Corse dans toutes les réformes à venir.
Le président de l’Exécutif regrette l’inconséquence des parlementaires corses qui se sont associés à cette saisine et rappelle avec amertume qu’il avait fait part de son inquiétude à plusieurs reprises quant à l’inconstitutionnalité de l’amendement adopté par l’Assemblée Nationale. Au-delà de l’activisme et de l’agitation politique que peut-on faire.
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