La réunion entre le préfet Patrick Strzoda et les membres du collectif pour la prorogation de l’arrêté Miot devait durer une heure hier. Elle a pris le double du temps. Avec l’espoir d’une réponse rapide. La question est : comment contourner le Conseil constitutionnel ? Avec son corollaire développé par Edmond Simeoni : « La constitutionnalité peut-elle être à géométrie variable ? »
La prorogation de l’arrêté Miot se retrouve confrontée à ces deux questions. Car ce qui a été constitutionnel pendant 200 ans, ne l’est soudain plus. En fait, la situation n’est pas nouvelle. La Corse devait « rentrer dans le droit commun ».
Mais très rapidement, l’ensemble des gouvernements ont convenu que cela demandait du temps. Hier, le collectif mis en place par Me Alain Spadoni et Louis Orsini après la décision couperet des Sages de la rue Montpensier rencontrait le préfet de Corse. Notaires, universitaires, avocats, membres du secteur associatif, agriculteurs, mais aussi les présidents des associations des maires de Corse-du-Sud et de Haute-Corse étaient présents hier à la réunion organisée en fin de matinée à la préfecture de Corse.
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