Formant depuis 2004 la communauté de communes de la Côte des Nacres avec Conca et Sari-Solenzara, elle n’a pas été intégrée au schéma départemental de Haute-Corse. Ses pieds – dans l’eau – sont bien plantés sur la terre du commun.
Mais sa tête – tournée vers les sommets – est déjà dans celle des Seigneurs. Même si elle n’a guère l’habitude de faire parler d’elle, la commune de Solaro est une petite exception. Et elle bénéficie aujourd’hui d’un statut un peu particulier dans l’île. Partie intégrante du canton de Prunelli-di-Fium’Orbu et rattachée administrativement à la Haute-Corse, elle est pourtant intégrée au schéma de coopération intercommunale de la Corse-du-Sud. Et si elle fait un peu tâche – blanche – sur la cartographie officielle, elle n’en assume pas moins sa différence. Se riant de cette spécificité, la commune la plus méridionale du département ne perd pas le nord.
Tout en se revendiquant quand même un peu sudiste. Comme entité territoriale de la Côte des Nacres. C’est ce nom qui a été choisi lors de la création de la communauté de communes qu’elle forme avec Sari-Solenzara et Conca depuis août 2004. Première vice-présidente de la structure intercommunale et à ce titre membre de son bureau, Christine Secondi reconnaît volontiers que la situation de Solaro peut aujourd’hui paraître quelque peu atypique. Mais, pour elle, il n’existe aucune raison valable de remettre en cause son positionnement. Car il répond à l’objectif premier de la coopération intercommunale : la logique de territoire.
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