(Alex Bertocchini – Alta Frequenza) – Quel est le rôle de la SAFER en Corse ? En quoi est-elle l’outil au service des agriculteurs, afin de garantir la protection de la destination du foncier agricole ? Voilà les questions posées par un collectif qui occupe ce matin (mercredi) la SAFER de Corse à Ajaccio, soutenu notamment par le Rinnovu.
Au cœur de la contestation : l’affaire Seni de Coggia. Le groupement a voulu ainsi tapé du point sur la table, et dénoncer certaines « erreurs » de la SAFER. « Erreurs » qui ont conduit à la situation que l’on connaît concernant cet agriculteur menacé d’expulsion. L’affaire dure depuis 2007, et les soutiens de Jean-Michel Seni estiment que la Société d’Aménagement Foncier n’a utilisé aucune de ses possibilités et prérogatives, et a laissé « passer la vente au profit d’un acquéreur de plus de 60 ans et n’ayant aucun rapport avec l’agriculture ».
La SAFER aurait même négligé le projet proposé par le groupement Capra Corsa à savoir la mise en place d’une gestion collective de la race de chèvre Corse. Au-delà de cette affaire, ce sont les doutes quant à la destination du foncier agricole que le collectif veut faire remonter jusqu’aux élus agricoles ou politiques, et les éventuelle pressions que pourraient subir la SAFER. « Nous exigeons que cette aberration soit corrigée », « les discours doivent rejoindre les faits », ont scandé les occupants de la SAFER.
Précisions et explications de Brigitte Artily, porte parole du collectif Rovani.
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