À six jours de la date butoir de l’obligation de remise en état de la plage, le collectif a tenu une réunion hier autour du maire de Coti, tandis que le discours de l’État demeure inchangé sur la situation.
Qui des deux se démontera en premier ? Le préfet, qui a mis en demeure cinq établissements pieds dans l’eau situés à Coti-Chiavari, de remettre les lieux en état avant le 15 janvier ? Ou les restaurateurs eux-mêmes, qui organisent la résistance, légale, pour l’heure ?
À une semaine de l’échéance, il est difficile de savoir comment va s’organiser la bataille. Mais les services de la préfecture sont formels : les exploitants doivent libérer le domaine maritime qu’ils occupent illégalement. « L’État a engagé des poursuites depuis 2006 pour ces exploitants qui violent la loi en maintenant leurs établissements sans autorisation et de manière permanente sur le domaine public maritime (DPM) et qui s’opposent aux décisions de justice qui sont aujourd’hui définitives,a constaté hier dans la soirée, le préfet de Corse, Patrick Strzoda,Ils doivent d’ailleurs au total 916 000 euros dont 6 % seulement ont été recouvrés pour l’heure. »
Démolition, saisie ou vente à la sauvette
Dans une semaine, il pourra engager trois types de procédures : la démolition, (aux frais des contrevenants), la saisie de meubles ou du fonds de commerce, la saisine du procureur pour le délit de vente à la sauvette. Pour ce délit, l’auteur encourt la confiscation des biens, une peine maximale de 5 ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende.
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