Il y avait eu cette image. Cette image, terrible et paradoxale, d’une chaise vide et d’une silhouette y étant toujours assise. Une silhouette si charismatique, que le 30 novembre dernier, lors de l’assemblée générale de la chambre de commerce et d’industrie, au palais des congrès d’Ajaccio, elle avait occupé – envahi – l’espace. Annihilant l’idée même d’une possible succession.
Il y avait eu une autre image aussi. Celle d’un bureau, amputé de son président. Un bureau, réduit à huit membres, depuis l’assassinat de Jacques Nacer, le 14 novembre dernier. Nacer, un président, un leader, des termes répétés à l’envi. Surtout, fait rare en politique, ou tout au moins dans le monde des élus, sincères.
Des élus conscients que la mort de Jacques Nacer ne jetait pas seulement en pâture au visage de la Corse un énième – le dix-huitième – assassinat de plus dans l’île. Elle signait, en filigrane, la disparition d’un homme qui tenait les rênes d’une institution. Et qui, dès son élection avait donné le ton. Sans élever la voix. Mais fermement. La CCI devait, allait se remettre sur des rails sains. Solides. Financièrement. Moralement.
Faire son deuil sans tourner la page
Lui disparu, la chambre privée de gouvernail avait souhaité laisser du temps au temps. Une attitude respectable, assumée publiquement par la voix du premier vice-président, François Perrino.
suite et source sur Corse Matin
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