Personnes sans domicile, vivant dans des habitats suroccupés ou insalubres, les demandes déposées au titre de la loi Dalo explosent cette année. Malgré les décisions de justice, les solutions restent limitées.
Une vie de plus en plus chère, un marché de l’emploi mal en point, pour des milliers de personnes en Corse, aux jours difficiles succèdent… des jours difficiles. La misère n’est pas moins pénible au soleil, le constat apparaît même dramatique avec plus de 50 000 insulaires qui vivent dans la pauvreté. L’accès au logement n’est plus seulement un droit mais un luxe que beaucoup ne peuvent plus se permettre.
Les bailleurs sociaux croulent sous les listes d’attentes car près de la moitié de la population en âge de travailler reste éligible – étant donné le niveau de revenus – aux habitations à loyer modéré. Et lorsque plus aucune porte ne s’ouvre, les plus démunis tentent de pousser celles de l’État. « Depuis le début de l’année, nous avons enregistré 84 demandes qui ont été déposées en préfecture,note Marie-Françoise Raffalli, directrice de la cohésion sociale. Nous avons beaucoup de personnes seules mais il n’y a pas suffisamment de T2 dans le parc existant pour les loger ».
« Il ne faut pas se faire d’illusions »
La loi du 5 mars 2007 offre un cadre juridique à ceux qui ne peuvent accéder à un logement décent par leurs propres moyens. Sur le papier du moins. Déposer un recours auprès des services de l’État apporte certes un peu d’espoir mais guère de solutions.
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