Un certain nombre d’initiatives ont été prises par des partis politiques ou des socio professionnels à la suite de la censure de la prorogation des arrêtés Miot par le Conseil Constitutionnel. Toutes ne me semblent pas empruntes de la même sagesse et de la volonté d’aboutir rapidement.
Or, si la décision du Conseil Constitutionnel plonge la Corse dans une situation difficile, il faut se garder de la rendre périlleuse et inextricable. Ce qui ne manquera d’advenir si, au lieu d’y remédier sereinement, on tente d’engager un bras de fer constitutionnel, au demeurant perdu d’avance, avec la représentation nationale.
Ce dont il s’agit dans l’immédiat, c’est d’obtenir le rétablissement de la dérogation transitoire jusqu’en 2017, dans le seul but d’éviter un retour brutal et non préparé au droit commun. Et c’est parfaitement possible si l’Assemblée de Corse se saisit de cette question et agit de manière concertée comme elle a pu le faire pour d’autres questions tout aussi sensibles.
C’est dans esprit que j’ai saisi conjointement Paul Giacobbi, le président du Conseil exécutif, et Dominique Bucchini, le président de l’Assemblée de Corse. Je leur propose de demander au gouvernement de recevoir une délégation de l’Assemblée de Corse, dont ils pourraient prendre la tête, constituée par les présidents de chaque groupe politique représenté à l’Assemblée de Corse.
La plupart des présidents de groupes ont déjà manifesté leur accord sur cette initiative. Chacun admet qu’une délégation ainsi constituée, et éclairée au besoin par une réunion préalable de la commission des compétences législatives et réglementaires, sera à même d’obtenir satisfaction auprès du gouvernement, après l’avoir pleinement informé de la situation et des objectifs poursuivis.
Chacun doit être également conscient que toute autre voie que le dialogue constructif conduira à l’impasse. En toutes circonstances la raison doit l’emporter sur l’excès, il en va de la crédibilité et de l’avenir de la Corse.
Selon France 3 Corse, sur son TwiTTos, Inseme per Bastia sera vendredi 4 janvier (à 14h) devant le Conseil Constitutionnel à Paris.
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