En décidant de censurer les arrêtés Miot, les juges du conseil constitutionnel viennent de rendre une décision couperet. Et certainement une décision politique. En tout cas, les motifs d’annulation paraissent éloignés des intérêts de notre île. Conséquence : la Corse se retrouve aujourd’hui au pied du mur et chez nous l’incompréhension se mêle au désarroi.
En effet, personne n’aurait osé imaginer que notre fiscalité dérogatoire, qui perdure depuis plus de deux siècles, soit ainsi balayée d’un simple revers de main. Disons le clairement : c’est un choc pour notre île. Un scénario catastrophe. Concrètement, de nombreux Corses vont être obligés de revendre leurs biens, pour s’acquitter de droits successoraux faramineux. D’ores et déjà , on peut craindre que les appétits spéculatifs se déchaînent accélérant ainsi la folle spirale de la dépossession.
Et pourtant, tout aurait pu être évité. Disons que les masques sont tombés. Les parlementaires UMP ont manqué de discernement. Certains ont même fait le choix d’une saisine quasi politicienne au détriment des intérêts de la Corse. A nouveau, l’espérance pour la Corse se trouve du côté de la Gauche. Pour sortir de cette impasse, j’en appelle au président François Hollande afin qu’il puisse, au nom de l’équité, rétablir notre acquis historique ou une mesure équivalente.
Simon Renucci, Maire d’Ajaccio
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