Jean-Jacques Panunzi, pour qui l’arrêt immédiat de la violence est un « préalable à tout débat », éprouve beaucoup de mal à digérer le sort qui a été réservé à sa motion lors de la dernière session de l’assemblée de Corse.
L’élu de droite demandait que la collectivité territoriale se positionne clairement sur la violence et condamne solennellement les assassinats et les attentats dans l’île. Face à un sujet aussi sensible, l’accueil a été plutôt froid. Fustigé par l’ensemble des forces nationalistes et par Corse-Social Démocrate, le texte est « tombé » au profit d’un amendement proposé par le Front de Gauche. Résultat : la motion, largement amendée, intégrant des valeurs chères à la gauche a été adoptée par 23 voix de la majorité.
L’auteur, lui, ne décolère pas…
Vendredi soir vous avez quitté la session sans voter la motion dont vous étiez l’auteur. Pourquoi avez-vous agi ainsi?
Je dénonce le coup de force qui s’est produit vendredi soir et qui a conduit au retrait de ma motion sur la condamnation de la violence dans notre île. La question soulevée par cette motion était pourtant simple et claire : l’assemblée de Corse condamne-t-elle, oui ou non, la violence à l’encontre de biens ou de personnes dans l’île ? Affirme-t-elle toute sa solidarité à l’égard des victimes et de leurs familles ? Si la réponse est évidente aux yeux de la majorité des Corses, il semble qu’elle ne le soit pas pour certains élus territoriaux. Si le refus de voter ce texte par Corsica Libera et le choix de s’abstenir de Femu a Corsica n’est une surprise pour personne, la position de la majorité de gauche, en particulier celle des communistes, l’est bien davantage.
Corsica Infurmazione, l’information Corse
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