(Unità Naziunale – publié le 17 mars 2018 à 07h28) Cet îlot paradisiaque de l’extrême sud de la Corse est certainement le raccourci saisissant du résultat gravissime, généré depuis des décennies, par la combinaison du laxisme , de l’indifférence complice de l’Etat, de la spéculation mafieuse.
C’est le résultat achevé, triomphant et impuni d’un processus colonial où le droit est foulé aux pieds, la démocratie ridiculisée.
Que cette leçon serve au Peuple corse , s’il ne veut pas que sa propre terre puisse servir de copie à la réédition de ce désastre . Une terre hors du droit, sans âme, sans culture, sans peuple, avec uniquement un parfum saisonnier d’ambre solaire et le jackpot gagnant d’un affairisme débridé générant la violence.
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On a souvent utilisé le terme inapproprié de mafia en Corse ; il peut très bien s’appliquer à Cavallo. Il nous a semblé intéressant de publier à nouveau l’article que nous avions écrit en juillet 2008 ; dans un second article, nous ferons une transition avec la situation actuelle parfaitement décrite par la réalisatrice Jackie Poggioli de France3 Corse.
Il serait temps que la Corse mette un terme définitif à cette très fâcheuse dérive afin que, faute de sauver la terre et de changer son mode de développement , on puisse en garder la propriété et la maîtrise, dans le cadre de l’état de droit. Il appartient à la République Française de faire enfin les démarches appropriées relevant de sa responsabilité, lourdement engagée.