Sur les 100 espèces végétales qui fournissent 90 % de la production alimentaire dans le monde, plus de 70 sont pollinisées par les abeilles. Au 21e siècle, les êtres humains ont fabriqué l’illusion qu’ils pouvaient être indépendants de la nature grâce aux prouesses de la technologie.
Les abeilles et d’autres insectes pollinisateurs voient leur nombre chuter de façon inquiétante, ce qui met leur survie future en péril, et pourrait avoir des conséquences dramatiques pour les écosystèmes et l’agriculture. De plus en plus d’études scientifiques semblent indiquer que les changements dans les pratiques fermières pourraient rendre les populations d’abeilles vulnérables aux épidémies et aux parasites, augmentant dangereusement leurs taux de mortalité. L’utilisation des pesticides pourrait même être responsables de l’effondrement de colonies entières d’abeilles.
Un groupe de chercheurs d’Allemagne, de France (Inra d’Avignon), d’Australie et des États-Unis analysent en 2006 les résultats de travaux scientifiques portant sur les 115 cultures les plus importantes pour plus de 200 pays à travers le monde, afin d’évaluer précisément la dépendance aux pollinisateurs de la production agricole mondiale utilisée directement par l’homme pour sa nourriture.
le + : L’ abeille Corse, toute de noir vêtue. «Abe» ou «Ape» désigne l’abeille Corse, «u bugnu »l’essaim ou la ruche , et «fàu» ou «fàvu» le rayon de miel. Diodore disait que l’île produisait du miel en abondance et sous Napoléon III (sautons des siècles ! ) sa qualité valut au miel Corse la » Grande médaille d’or à l’exposition Universelle de Londres en 1862″.. Constat plus sévère en 1929, où la Corse ne comptait que 1400 ruchers pour 8600 ruches et une moyenne de 12 kilos par an.( ici)
Corsica Infurmazione, l’information Corse
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