Invité hier soir de l’émission Cuntrastu, sur France 3 Corse, le « compagnon de route » de l’association France-Corse a défendu ses convictions républicaines et renvoyé les élus insulaires à leurs responsabilités.
Homme de conviction, Jean-François Profizi a des idées bien tranchées sur la situation de la Corse et se plaît à en débattre. Quitte, parfois, à interpeller son auditoire. Face à Jean-Vitus Albertini (France 3 Corse), Roger Antech (Corse-Matin) et Alexandre Sanguinetti (RCFM), il l’a d’ailleurs prouvé hier soir, en tant qu’invité de l’émission Cuntrastu.
Ancien responsable du parti socialiste en Corse-du-Sud, ex-directeur de cabinet de Nicolas Alfonsi et retraité des impôts, le « compagnon de route »de l’association France-Corse a défendu avec vigueur ses convictions républicaines face aux journalistes qui l’interrogeaient notamment sur le projet de réforme constitutionnelle et sur le problème de la violence.
« L’indépendance serait catastrophique »
Au sujet de la dernière « nuit bleue » survenue en début de mois, Jean-François Profizi est ainsi revenu sur les déclarations du ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, quant au silence des hommes politiques insulaires : « S’il a voulu dire que les élus ne sont pas assez clairs par rapport à la violence, on peut le comprendre, plusieurs conseillers territoriaux ayant par exemple refusé de voter la motion Tatti qui condamnait les assassinats commis en Corse »,a-t-il noté.
La déclaration du jour : A propos de la CFR france-corse : Michel Castellani de Femu a Corsica « Certains s’investissent de la représentation de la « majorité silencieuse ». Les électeurs des territoriales étaient sans doute des fantômes. »
Corsica Infurmazione, L’information Corse
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