(Julien Pernici – Alta Frequenza) – Ce soir (mercredi) à 21 heures se disputera le choc entre le Sporting Club de Bastia et l’Olympique de Marseille dans le cadre de la 17ème journée de Ligue 1. Un match qui se déroulera dans un climat très particulier, puisqu’Armand-Cesari est frappé d’un huis-clos.
Mais contrairement à ce que l’on peut voir ailleurs, il y aura des milliers de supporters tout près du stade. En effet, le club, en accord avec la préfecture et la LFP, diffusera la rencontre sur un écran géant situé devant la tribune Sud, le public étant invité à se réunir sur le parking derrière celle-ci. Toutefois, à 18h45, les supporters le souhaitant pourront venir accrocher leurs banderoles et autres calicots à la main courante de cette même tribune sud, en se présentant à la porte sud-ouest. Pour en revenir au match du point de vue sportif, c’est un Sporting en confiance qui reçoit une équipe de Marseille certes meilleure équipe à l’extérieur mais dans le doute après sa défaite 3-0 dimanche contre Lorient. Par rapport au groupe s’étant rendu à Toulouse, Thauvin, suspendu et Vincent laissent leur place à Barbato et Vannucci.
On écoute l’entraîneur bastiais Frédéric Hantz.
Frédéric Hantz : « Quand je suis arrivé ici, j’ai trouvé que sur le terrain on était très sanctionné. C’est à dire que la même faute d’un joueur de Bastia n’apportait pas la même sanction de la part des arbitres que un joueur des équipes qu’on rencontrait. Mon discours n’a pas été de dire à mes joueurs « on nous en veut ». Mon discours a été « si on est davantage sanctionné que les autres, soyons encore plus maîtres de ce que l’on fait ». On a peut-être moins le droit à l’erreur, vrai ou pas. Je l’ai ressenti. Je crois qu’on est l’équipe dernier au fairplay. J’ai vraiment pas la sensation qu’on soit l’équipe la plus agressive ou la plus méchante du championnat. Je trouve en plus que c’est un championnat, la ligue 1, qui est correct, on est 20ème au fairplay ! Alors que j’ai la sensation d’avoir dans mon groupe que je dirige tous les jours, d’avoir des joueurs très respectueux du groupe, c’est un fait. Mais moi je ne cesse de dire à mes joueurs, plutôt que de chercher des excuses ailleurs parce que c’est ma culture, parce que c’est mon engagement d’entraîneur, moi je ne regarde pas la paille qu’il y a dans l’oeil du voisin, je regarde la poutre qu’il y a dans la mienne. C’est à dire que je regarde qu’est-ce que je peux améliorer moi avec mon staff technique, avec mes joueurs, par rapport à un environnement, qu’il soit local, qu’il soit national, toute ma démarche d’entraineur est là dessus ».
Corsica Infurmazione, L’information corse
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