Le livre ne fera peut-être qu’un peu de barouf. À voir. Un protagoniste : ajaccien, assoiffé de pouvoir.Un auteur : Dominique Antona-Cardinet.L’ancien chef de cabinet de Simon Renucci raconte…
Quinze mois. Le temps qu’aura duré l’expérience. Car, c’est bien de cela dont il s’agit. Durant un an et demi, Dominique Antona-Cardinet a été chef de cabinet de Simon Renucci. En 2001, l’homme venait de s’emparer de la Maison carrée. Son heure était, enfin, arrivée. Ajaccienne depuis quatre générations, élevée au biberon bonapartiste, malgré des idées tournées vers la droite, elle adhère à la démarche de celui qui entend réveiller la cité impériale. À l’époque, il est déjà conseiller général. Fine observatrice, logée au sein du sérail, elle assistera à « la conquête », le titre du premier tome de Maison carrée. Où la fiction n’est que le miroir littéraire d’une réalité politique. Âpre, rude, cruelle, destructrice. Où l’ambition rase tout sur son passage.
Même si Dominique Antona-Cardinet avait participé en 1998 à la liste des 51 femmes aux territoriales menée par Pascale Bizzari, elle ne savait pas encore, alors, qu’elle n’était pas suffisamment armée en politique.
Corsica Infurmazione, L’information corse
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