Manuels Valls a déclaré ce week-end « Quand j’entends François Alfonsi, député européen, expliquer que le banditisme d’un côté et la politique cela n’a rien à voir. Et qu’il ne dit pas un mot de condamnation sur ce qui s’est passé cette nuit, cela veut bien dire qu’il y a trop d’ambiguïté. » Alors que Valls s’en prend à l’Eurodéputé, celui ci accorde une interview à Corse Matin, après avoir écrit un billet sur le même sujet son propre blog. Voici l’article de Corse Matin :
À la suite des visites ministérielles dans l’île, le député européen écologiste, membre du PNC a réagiaux annonces faites. Auxquelles il manque selon lui l’essentiel : une évolution institutionnelle
Entre Strasbourg, Osani, et Ajaccio, l’agenda du député européen François Alfonsi a peu de cases vides. Membre du PNC, il a suivi très attentivement les visites successives de Manuel Valls et de Christiane Taubira dans l’île. Un mot les définit selon lui : le « brouillard ».Si le contexte actuel de violence, la « folie meurtrière » font ressortir les « vieux réflexes conservateurs » sur le thème de la sécurité, la Corse ne peut plus se permettre de prendre du retard au plan des institutions. Explications.
Comment analysez-vous le message du gouvernement après les visites des ministres de l’Intérieur et de la Garde des Sceaux ?
Le gouvernement est dans le brouillard. Déjà Lionel Jospin, l’instigateur du processus de Matignon avait perdu en 2002 l’élection présidentielle à cause de la candidature de Chevènement sur la question corse. J’ai trouvé que la vision de l’île de Manuel Valls et Christiane Taubira était assez datée. Un exemple. À l’époque des accords de Matignon, une seule tendance nationaliste avait participé. Aujourd’hui, le courant majoritaire est le nôtre. L’évolution institutionnelle est une demande démocratique forte de la société corse.
Vous décrivez une situation fermée, mais certains élus de votre famille politique comme Jean-Christophe Angelini, ont noté que « la porte était ouverte »
Si elle l’est, je n’ai pas entendu le loquet… J’espère qu’on pourra l’ouvrir quand même. On sent bien que le cœur n’y est pas. Il est urgent dès à présent de mettre en place le Padduc, la co-officialité de la langue, le statut de résident corse et l’autonomie fiscale. Pour cela, il faut un changement de la constitution française. Paul Giacobbi en est convaincu et il soumettra une demande.
Suite et source de l’article sur Corse Matin
Corsica Infurmazione, L’information Corse
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