(Maria Lanfranchi – Alta Frequenza) – Manuel Valls, une nouvelle fois, a certainement voulu soigner sa cote d’amour avec la Corse en réagissant très vivement à la dernière célébration de a Festa di a Nazione. Il a très mal ressenti apparemment ce qui constitue à son sens une véritable atteinte à l’autorité de l’Etat, à savoir la nuit bleue de vendredi soir.
Interrogé sur Europe 1, Manuel Valls s’est inscrit dans la plus pure tradition des ministères de l’Intérieur qui depuis plus de 30 ans, via Charles Pasqua, Jean-Pierre Chevènement ou encore Nicolas Sarkozy, c’est-à-dire tenter d’amalgamer la violence politique et la violence de droit commun. Le ministre de l’Intérieur, qui apparemment a beaucoup travaillé sur la Corse, remontant au moins jusqu’à Mathusalem, a, à nouveau, martelé que la Corse est viscéralement, culturellement une terre de violence, rappelez vous du fameux chromosome. Pire, il a quasiment accusé les élus corses d’être complices du maintien de la violence en ne condamnant pas très franchement les attentats.
Pire encore, tout ce dont discute actuellement l’Assemblée de Corse relatif au foncier et à l’immobilier finira très certainement dans les poubelles de la République, ce qui ne laisse rien présager de bon pour les mois à venir. Simon Renucci – qui connaît très bien personnellement le ministre de l’Intérieur – a voulu, à son tour, réagir à ces propos. Selon le maire d’Ajaccio, la confiance – si elle doit exister entre les élus locaux et l’exécutif national – doit également être réciproque, ce qui apparemment n’est pas le cas avec Manuel Valls.
Écoutez le message de Simon Renucci.
Corsica Infurmazione, L’information Corse
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