Les Assises nationales relancent la controverse sur la loi LRU, notamment la gouvernance et le poids du président. Sur le campus cortenais, l’inquiétude est mesurée, mais le rééquilibrage est préconisé.
À l’université de Corse, nul doute que la dernière campagne pour l’élection du président a fait davantage parler de la loi « Libertés et responsabilités des universités » que les récentes tables rondes consacrées aux Assises de l’enseignement supérieur et de la recherche. Mais le sujet de la LRU fait toujours débat, et parmi les critiques que cette loi suscite, la question de la gouvernance n’est pas la moins épineuse, en particulier le pouvoir d’un président jugé encore trop important par de nombreux acteurs du monde universitaire français.
À l’heure où le sujet semble donner lieu à quelques tergiversations à l’échelle du gouvernement, la conférence des présidents (CPU) elle-même propose d’élargir le conseil d’administration, avec une plus forte délégation des pouvoirs. À Corte, le principal intéressé adhère volontiers à cette idée. « Il serait intéressant de donner plus de pouvoir aux deux autres conseils d’université (Conseil des études et de la vie universitaire, conseil scientifique), pour dégager le CA de certaines tâches et le conforter un peu plus comme l’instance stratégique ».Mais au-delà, Paul-Marie Romani estime que le débat sur ce pouvoir… (suite sur le lien)
Corsica Infurmazione, L’information Corse dans Corse Matin
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