À la veille de la venue des deux ministres, le conseiller exécutif et président de l’Adec affirme que dans le contexte actuel, il faut laisser de côté les débats sur les institutions et la réforme constitutionnelle
Qu’attendez-vous de la visite du ministre de l’Intérieur ?
D’abord qu’il rappelle des choses simples : la Corse c’est la France, les Corses sont des Français avec les mêmes droits que les autres citoyens à être protégés. Or ils sont les premières victimes du climat de violence. Ensuite qu’il mette en place les moyens nécessaires pour mettre un terme à la dérive insupportable que nous subissons et dont on discerne qu’elle relève pour une grande part de conflits entre des groupes prémafieux qu’il faut mettre hors d’état de nuire.
Qu’est-ce qui vous fait penser que ce gouvernement va réussir mieux que ses prédécesseurs à résorber la grande criminalité en Corse ?
La volonté et l’exemplarité dans l’action. Le précédent gouvernement n’a rien fait pour la sécurité en Corse en cinq années, sinon limoger le préfet de police qui n’avait pas été assez complaisant avec un ami du pouvoir avant d’en supprimer la fonction. Pour être efficace, la République doit être irréprochable. Et sans complaisance avec les voyous.
Corsica Infurmazione, L’information Corse
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