Pas de procès pénal dans l’affaire Tchernobyl. La cour de cassation a confirmé, mardi, le non-lieu prononcé par la cour d’appel de Paris en septembre 2011, concernant l’enquête sur l’impact du nuage de Chernobyl en France, en 1986.
Une décision qui met donc totalement hors de cause le professeur Pellerin, l’ancien patron du service central de protection contre les rayons ionisants. Une décision qui a choqué les parties civiles, qui attendent depuis des années un procès… Un arrêt qui ne surprend qu’à moitié en revanche, Josette Risterucci, élus communiste de l’assemblée de Corse et membre de la commission Chernobyl.
L’assemblée qui a d’ailleurs lancé, cet été, une enquête épidémiologique sur les conséquences en Corse du passage du nuage radioactif. Une enquête qui se poursuit, qui n’est en rien remise en cause par cet arrêt de la cour de cassation, précise Josette Risterucci. En effet, si un procès pénal est désormais exclu, les résultats de cette enquête pourrait tout de même permettre aux malades et à leurs familles d’entamer une procédure civile contre l’Etat.
Corsica Infurmazione, L’information Corse sur RCFM
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