Les députés de l’Alliance Libre Européenne (ALE) au Parlement européen ont soutenu l’appel à un cessez-le-feu à Gaza.
Les députés, notamment Jill Evans, Frieda Brepoels et François Alfonsi soutiennent également le vote d’une résolution, le jeudi 22 novembre au Parlement européen, appelant à mettre fin à toute agression.
Les députés de l’ALE ont également appelé à mettre fin au blocus israélien de Gaza, afin que l’aide humanitaire et les biens essentiels puissent être acheminés et distribués aux civils.
Ils ont mis en garde contre les dangers d’une escalade dans le conflit et ont affirmé que rien ne pouvait justifier la punition collective qui est infligée à la population de Gaza. Le blocus israélien mis en place en 2007 empêche toute circulation des personnes et tout accès aux biens essentiels.
Ils ont condamné l’usage de la violence et exhorté l’UE à jouer un rôle plus actif dans la construction d’une paix durable et pour que soit mis fin à l’occupation israélienne en Palestine.
Les députés de l’ALE ont apporté leur soutien à la candidature de la Palestine pour l’obtention d’un statut d’observateur permanent à l’ONU comme une étape vers la réalisation d’un accord de paix.
Trois députés du groupe ALE, François Alfonsi, Jill Evans et Ana Miranda, ont effectué un voyage en Palestine le mois dernier. Plus d’information sur ce voyage dans la rubrique Voyage de l’ALE en Palestine et sur EFA West Bank and East Jerusalem Visit (en anglais)
« 1,2 millions de réfugiés vivent dans la bande de Gaza. Ce territoire fait l’objet d’un blocus terrestre et maritime depuis 2007 et la situation humanitaire y est désespérée. J’ai visité Gaza après l’offensive israélienne en 2009. Une fois encore, nous assistons à la perte de vies humaines et à la destruction de maisons, de cliniques. Nous soutenons la candidature de la Palestine à l’ONU car cette démarche peut agir comme un catalyseur pour la paix et de la justice. »
« Nous savons que les extrémistes des deux parties refusent de parvenir à la solution des deux Etats. C’est pourquoi il faut les contourner pour ne pas s’enliser encore plus de le conflit. Notre voyage en Palestine nous a montré que la grande majorité des Palestiniens est prête au dialogue, pour peu que ses droits à l’existence et à la liberté soient respectés et garantis. La démarche de Mahmoud Abbas à l’ONU est d’une importance capitale car elle met la communauté internationale en face de ses responsabilités »
L’Eurodéputée flamande, Frieda Brepoels (N-VA) a dit:
« Le respect des droits humains et du droit humanitaire international par toutes les parties demeure une condition essentielle pour parvenir à une paix juste et durable au Moyen-Orient. Les développements actuels sont extrêmement préoccupants car ils pourraient avoir d’énormes conséquences dans l’ensemble du Moyen-Orient, renforcant ainsi une situation déjà tendue dans la région.”
« Il est donc de la plus haute importance de faire prévaloir la raison et de ne pas laisser la situation dégénérer car cela n’est dans l’intérêt de personne. Pour les deux camps, il n’existe aucune autre option que celle de reconnaître l’évidence, à savoir qu’il n’existe pas d’alternative à un règlement global et négocié du conflit, menant à une solution à deux États, Israël et un Etat palestinien, vivant côte à côte dans des frontières sûres et internationalement reconnues. »
Corsica Infurmazione, L’information Corse
Vous aimez cet article ? Faîtes-en profiter vos amis !
Faites passer l’information autours de vous en cliquant sur :