Révolté par l’assassinat de Jacques Nacer, je tiens à assurer tous les siens de ma compassion et de mon soutien personnels. Je tiens également à leur dire l’émotion et l’indignation de tous mes amis. Qui sont ces planificateurs de la mort qui ont visiblement dressé une liste de personnalités à abattre et qui, froidement, cyniquement, appliquent leur programme d’éliminations ?
Après tous ceux qui ont connu le même sort, après Antoine Sollacaro, pourquoi s’en prendre à Jacques Nacer, figure ajaccienne bien connue, président de la Chambre de commerce et d’industrie de la Corse du sud, un homme affable et estimé, un dirigeant consulaire très actif qui avait su nouer des relations de travail sérieuses et constructives avec les élus ajacciens?
Ces questions risquent de rester longtemps sans réponses, aggravant ainsi l’effroi et le dégoût de la population. La Corse n’en peut plus de ces tueries, de leurs auteurs et de leurs commanditaires.
Elle attend des initiatives et des résultats de la part de la police et de la justice, même si chacun sait que l’on ne sortira pas facilement d’une telle spirale criminelle. Mais il n’y a pas d’autre voie qu’une action publique et citoyenne dans trois directions complémentaires : une répression sans faiblesse des crimes et des délits, une politique volontariste de formation au service de l’emploi, et une action culturelle de fond au service du respect de la personne humaine et des valeurs de la république…
Paul Antoine Luciani,Premier adjoint au maire d’Ajaccio
Ajaccio le 15 novembre 2012
Corsica Infurmazione, L’information Corse
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