La cour a aussi entendu les experts en balistique sur la manière dont le jeune homme avait pu tuer ses parents et ses frères, avec un fusil à pompe de chasse Winchester qui appartenait à son père. Elle a ensuite entendu, mardi et mercredi, des témoins, dont une jeune fille amie d’Andy, avec laquelle il est resté en contact, et une autre à laquelle il avait remis des montres et une somme d’argent dérobées dans le coffre-fort familial la nuit de la tuerie.
La cour d’assises avait ordonné lundi le huis clos, eu égard, selon le président David Macouin, à la « fragilité psychologique » de l’accusé qui n’avait que 16 ans lors des faits, et du besoin de « protéger ce jeune majeur des incidences d’un procès public« . Seule la défense avait souhaité un procès public pour rompre l’isolement d’Andy, incarcéré depuis plus de trois ans à Borgo, près de Bastia. Les experts psychiatres, dont les avis étaient contradictoires sur la capacité de discernement d’Andy lors des faits, seront entendus jeudi. Trois collèges d’experts ont rendu des conclusions radicalement différentes depuis trois ans.
Les avocats de la défense et ceux des parties civiles – les familles du père et de la mère d’Andy – ont entamé leurs plaidoiries. La question du discernement du jeune homme est au cœur du procès qui doit s’achever samedi. Andy F., désormais âgé de 19 ans, encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
Corsica Infurmazione, L’information Corse
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