#Corse – PADDUC : Pourquoi les nationalistes ont voté le projet

l’Assemblée, les nationalistes, dans leur ensemble, ont soutenu le rapport sur le Padduc présenté par l’Exécutif. L’élue du PNC nous explique ce qu’ils en attendent. Les nationalistes ont voté le projet de Padduc présenté par l’Exécutif.

Pourquoi ? Fabienne Giovannini : Tout d’abord, parce qu’il s’agit d’un enjeu majeur pour la Corse et qu’il s’agissait d’un exercice d’auto-responsabilisation. C’est un rapport qui nous engage sur 20 ou 30 ans et c’est pour cela que nous avons voulu participer à la rédaction finale de ce document. Et nous y avons été poussés par le fait que l’actuelle majorité avait engagé une méthode nettement innovante par rapport à celle de l’ancienne majorité.

Faites-vous des réserves par rapport à cette première publication ? Ce document doit se projeter dans l’avenir et donc tenir compte d’éléments qu’il faut prendre en compte. Par exemple, le bouleversement climatique, la crise, l’évolution de la démographie… Tout cela réclame du courage politique engageant des mesures fortes. Il faut peut-être, toujours a titre d’exemple, en matière de construction littorale aller plus loin que la limite des cent mètres. Il faut également être plus énergique en matière de politique de l’intérieur, de terre agricole ou d’aménagement du territoire.

Tout cela étant indispensable à la survie de l’île. Il faut aussi avoir le courage de réclamer de nouvelles compétences pour la Collectivité territoriale de Corse. Sur tout cela nous avons voulu peser dans les débats en insistant sur ce qui, pour nous, paraît indispensable. C’est pour cela que l’on a déposé une vingtaine d’amendements. Qu’il s’agisse de l’intégration de la notion de peuple corse, d’une réflexion sur l’implantation de population nouvelle, sur les transports, l’agriculture ou l’apport de la diaspora. Sans oublier, bien sûr, la prise en compte des probables évolutions institutionnelles, donc de la modification de la constitution.

Oui, mais le Padduc n’est pas fait pour régler les problèmes institutionnels, il peut juste en rendre compte… Bien évidemment. Mais si on n’obtient pas de modifications constitutionnelles en matière de co-officialité de la langue ou de statut de résident, tout une partie de ce que nous réclamons tombe à l’eau. C’est pour cela qu’il faut mener les deux combats de front et nous ne sommes encore qu’au début du processus. Ce sera lourd, mais tous nos amendements ont été intégrés au Padduc. Maria Guidicelli affirme que tout ce travail pourrait être terminé en 2014.

Est ce réaliste ? C’est un sacré challenge, mais je crois que c’est possible. Nous avons mis en place un calendrier très précis jusqu’au plan d’aménagement de la Corse. Et notre groupe prendra toute sa part dans ce travail.

Gilles Millet

 

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