Chers lecteurs, vous êtes très nombreuses et nombreux à nous envoyer vos commentaires et réactions à la suite de l’annonce dans nos colonnes d’un procès à notre encontre le 12 novembre prochain. Vous sont présentés ici quelques-uns de ces témoignages, les suivants viendront dans les prochains numéros. Si vous souhaitez vous aussi apporter votre témoignage, vous pouvez écrire à gestion@lejpb.com, ou par courrier au JPB, 8 ZA Martinzaharenia, 64 122 Urrugne. Merci !
Associations, partis politiques, syndicats
Nous venons de prendre connaissance des menaces qui planent sur le quotidien. Nous vous apportons tout notre soutien, car nous avons besoin d’une publication telle que la vôtre. Par sa capacité d’écoute, par sa petite note de musique singulière, elle permet d’appréhender la diversité de la société, ici, au Pays Basque. Le bureau de notre association qui se réunira en début de semaine prochaine, prendra toute initiative permettant de concrétiser notre soutien.
Les Bascos, association LGBT du Pays Basque
Je signe en soutien au JPB, sans réserve !
Pedro Carrasquedo / membre du bureau national de la CGT-Culture
AB (Abertzaleen Batasuna) tient à exprimer sa solidarité avec le Journal du Pays Basque dont l’existence est aujourd’hui mise en danger financièrement par une accusation de diffamation. Depuis plusieurs années, le JPB offre au Pays Basque Nord, grâce à une publication quasi-quotidienne en langue française, un espace d’expression original, reflétant des options politiques, syndicales, associatives, individuelles diverses qui ne pouvaient s’exprimer auparavant aussi largement et librement. AB s’associera aux organisations, syndicats, associations et individus qui soutiennent le JPB dans son combat pour la liberté d’expression.
Le secrétariat d’AB
N’ayant pu retrouver le texte incriminé, nous ne pouvons nous prononcer sur le bien-fondé d’une quelconque action anti-confraternelle entre Sud-Ouest et le JPB. Quoi qu’il en soit, l’attaque en Justice sans même de tentative de s’expliquer ou d’utiliser les moyens classiques, pourtant connus y compris du grand public, comme le droit de réponse, est un acte d’autant plus grave qu’il est le fait du pot de fer contre le pot de terre. Ces méthodes que j’ai bien connues sont indignes de notre profession et ne sont encore possibles que via un jeu de baronnies et de soutiens politiques et financiers moribonds dans des régions particulières. Elles ne seront bientôt plus possibles, mais ceux qui les pratiquent ne croient qu’en une politique de la terre brûlée. La légitimité du JPB dans ce pays (basque) n’a plus à être défendue, sa notoriété et l’attachement de son lectorat ne faisant aucun doute. Mais leur fragilité en fait une cible de choix pour toute velléité de retour d’un monopole de presse écrite, au plus grand dam de la diversité des supports et opinions. Pour ces raisons, nous désirons ajouter notre voix à tous ceux qui ont à cœur de protéger cette diversité, de protéger la Presse dans son ensemble, contre les intérêts égoïstes divers et variés. Nous suivrons donc cette affaire de très près, apporterons si nécessaire des arguments qualitatifs au débat, et nous tenons à la disposition du JPB sur toute action visant à informer le public de cet état de fait.
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