Selon l’enquête de la brigade criminelle de la direction de la police judiciaire à Marseille, le dispositif mis en place dans l’urgence pour faire soigner et exfiltrer Ange-Toussaint Federici, immédiatement après la tuerie du Bar des Marronniers à Marseille, illustrerait le sens de la solidarité à la manière corse.
La cour d’assises du Var, qui juge cette affaire en appel, a consacré toute sa journée d’hier à décortiquer cette chaîne d’assistance. Certains des protagonistes ont nié leur implication. D’autres sont en fuite. L’accusé conteste cette présentation des faits et dit avoir été secouru par l’ami avec lequel il avait rendez-vous dans le bar.
Un blessé parmi le commando
Dans les minutes qui ont suivi la fusillade, les policiers ont recueilli des témoignages selon lesquels l’un des membres du commando de tueurs, blessé, avait été soutenu par deux hommes encagoulés et pris en charge dans une voiture. Le sang, sur la terrasse du bar, a plus tard permis d’identifier l’ADN d’Ange-Toussaint Federici, trouvé également sur les débris d’un fusil à pompe cassé.
Vous aimez cet article ? Faîtes-en profiter vos amis !
Faites passer l’information autours de vous en cliquant sur :