Dans la mandature de l’assemblée de Corse, le dossier maritime de service public constitue un tournant à plus d’un titre. Au niveau politique, avec des rapports de force qui fluctuent au gré des convictions idéologiques de chacun. Rien de vraiment inédit dans le contexte d’une majorité relative, mais les fissures, lorsqu’elles se répètent, finissent par faire effondrer un édifice.
Au niveau économique et social ensuite, avec les conséquences, qui seront probablement très lourdes, générées par le prochain cahier des charges.
Coup de pouce du STC
Les élus communistes et ceux du Front de Gauche se sont désolidarisés de la majorité territoriale à laquelle ils appartiennent. Ils voulaient l’extension de la DSP sur Toulon, ils ne l’ont pas obtenue. C’est donc à droite que le conseil exécutif de Corse a trouvé le soutien qui lui manquait pour faire passer un projet copieusement amendé. Les nationalistes, au milieu du gué, se sont abstenus.
Une sage posture qui reflète leur satisfaction sur deux points : la perspective de création d’une compagnie régionale creuser inexorablement son sillon ; le vote de l’amendement proposé par Corsica Libera sur la gestion des conflits (voir ci-dessous).
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