#Corse [Unità Internaziunale] la justice confirme la liberté conditionnelle pour un etarra malade

La justice espagnole a confirmé mercredi la décision controversée d’accorder la liberté conditionnelle à un membre de l’ETA gravement malade et dont la situation avait suscité une vague de protestations au sein des détenus de l’organisation séparatiste basque.

Cette décision signifie que Iosu Uribetxeberria Bolinaga, condamné pour la plus longue prise d’otage de l’histoire de l’ETA, qui souffre d’un cancer en phase terminale, va pouvoir sortir de prison. L’audience nationale, principale instance pénale espagnole, « a confirmé, par quatre voix pour et une contre, la liberté conditionnelle » accordée par un juge d’application des peines, a indiqué à l’AFP une source judiciaire.

Les motifs de la décision seront publiés dans les prochains jours par cette juridiction.

Le 30 août, José Luis Castro, juge principal de l’application des peines auprès de l’Audience nationale, avait décidé de lui accorder la liberté conditionnelle mais le ministère public avait immédiatement fait appel, suspendant la décision. M. Uribetxeberria avait été condamné en 1998 à 32 ans de prison pour l’enlèvement d’un fonctionnaire pénitentiaire, Jose Antonio Lara, qui avait été retenu en otage pendant 532 jours – la prise d’otage la plus longue de l’histoire de l’ETA.

Il avait mené une grève de la faim du 8 au 22 août, dans le but d’obtenir sa libération pour raison de santé.

Sa situation a provoqué un mouvement de solidarité chez les quelque 700 prisonniers de l’ETA détenus en Espagne et en France dont certains, jusqu’à plus de 200 dans une même journée, avaient eux aussi décidé d’observer une grève de la faim. Mais la décision de liberté conditionnelle a suscité une vive polémique en Espagne, dénoncée notamment par des associations de famille de victimes d’attentats de l’ETA.

Des centaines de personnes ont manifesté samedi, à l’appel de ces associations, au Pays basque et à Madrid contre cette décision qu’elles anticipaient, dénonçant les « concessions » offertes par le ministre de l’Intérieur Jorge Fernández Díaz. Le président de l’association « Voix contre le Terrorisme », Francisco José Alcaraz, a fustigé la « trahison » du gouvernement de droite qui avait promis de tenir une ligne dure contre l’organisation séparatiste.

Interrogé sur le sujet lors d’un entretien télévisé lundi soir, le chef du gouvernement Mariano Rajoy avait reconnu que cette situation « lui faisait horreur » mais que « la loi ne veut pas que l’on meure en prison ». L’ETA est considérée comme responsable de la mort de 829 personnes en plus de 40 années d’attentats pour l’indépendance du Pays basque.

L’organisation a annoncé le 20 octobre 2011 « la cessation définitive de son activité armée », mais ne s’est pas dissoute et n’a pas livré ses armes aux autorités. L’ETA a posé comme condition à l’établissement d’un éventuel calendrier de désarmement l’amnistie des quelque 700 de ses membres qui sont en prison.

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