(Alex Bertocchini – Alta Frequenza) – Beaucoup de monde avant hier (dimanche) à Corte, et beaucoup de journalistes, pour assister à ce qui restera sans doute comme l’évènement politique de l’été 2012. En effet, tous les courants politiques, droite, gauche, nationalistes, s’étaient retrouvés sous les chapiteaux des Ghjurnate di Corti, pour réfléchir ensemble à l’avenir de la Corse.
D’un simple point de vue technique, nous n’avons rien appris que nous ne sachions. Tout ce dont on a parlé hier constitue, en fait, la matrice de tous les débats de l’Assemblée de Corse, mais l’essentiel n’était pas là. Il semble évident qu’aujourd’hui, la Corse se dirige vers un nouveau statut. Ce statut amènera, sans doute, une autonomie beaucoup plus large qu’aujourd’hui ; il comportera un volet important sur la co-officialité de la langue, sur un statut de résident et sur la réorganisation du territoire.
Ce qui a été réellement nouveau, ce sont les points de convergence très nombreux qui se sont dégagés entre tous les courants politiques, on dit bien courants politiques et non pas partis politiques. Jean-Martin Mondoloni, pour une Nouvelle Corse, et le député d’Ajaccio Laurent Marcangeli, représentaient le courant libéral dans ce débat. Ce dernier, qui n’était pas mandaté par l’U.M.P, la précision est importante, est venu dire avec beaucoup d’aplomb tout ce qu’il partage avec le courant nationaliste.
Écoutons Laurent Marcangeli
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