La gauche porto-vechiaise n’a pas participé au 2e tour de l’élection porto-vechiaise, retournant dos à dos les deux candidats. Comme en 2008, cette stratégie a permis à la majorité municipale d’arrivée en tête. Analyse.
Camille de Rocca Serra a repris la main lors du deuxième tour des législatives avec 52,8 % des suffrages, contre 47,2 % à Jean-Christophe Angelini. Après sa défaite aux cantonales de l’an dernier, les militants du député sortant se sont mobilisés, notamment les jeunes. Les électeurs des bureaux de vote traditionnellement acquis au candidat de l’UMP, se sont massivement déplacés, pour retrouver leur score des élections municipales de 2008. La haute ville, Marina di Fiori et Santa Giulia ont fait la différence, totalisant un écart de 317 voix (sur 327) sur son adversaire. Les hameaux ont donné une légère avance au Conseiller Général, même si Jean-Christophe Angelini enregistre un net recul à Muratello, il perd 72 voix en un an. L’explication peut se trouver dans les travaux de la réfection de la route qui s’éternise….
Ni droite, ni nationaliste
Mais le principal enseignement de ce scrutin est la non participation de la gauche à ce deuxième tour et les chiffres sont têtus. Lors des municipales de 2008, la triangulaire permettait à la liste conduite par Georges Mela d’obtenir la majorité relative, avec 2966 voix, contre 2728 voix à Jean-Christophe Angelini et 417 voix à Frédéric Benetti.
Similitude des résultats, pour Jean-Christophe Angelini qui totalise le même nombre de suffrages, à la voix près, entre les deux scrutins. 2728 voix aux municipales et aux législatives. La majorité municipale ne progresse que de 89 voix entre les deux scrutins. En résumé, les deux tendances se sont neutralisées. Il manque les 417 voix de la gauche qui ont disparu lors de ce deuxième tour des législatives.
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