La famille et les proches de Julien Alessandrini, qui comparait actuellement devant la cour d’assises spéciale de Paris dans le cadre du dossier relatif à une série d’attentats revendiqués par FLNC-UC, tiennent à apporter un certain nombre de précisions sur l’audience du 5 juin relatée dans nos colonnes.
Ils estiment que le compte rendu consacré à la personnalité de Julien Alessandrini « ne traduit pas la réalité » et « privilégie dans son ensemble les éléments à charge ». Selon la famille, même les détails physiques« ne correspondent pas à la stature de ce jeune homme de 24 ans, mesurant 1,84 m et pesant 106 kg ». Quant au tatouage qu’il porte au bras gauche, il est précisé, afin d’éviter toute équivoque, qu’il s’agit simplement « d’une croix chrétienne, una santa croce ».
D’autre part, Julien Alessandrini n’a jamais affirmé qu’il portait des armes mais seulement rapporté ironiquement des propos selon lesquels « on disait » de lui qu’il était « l’équivalent d’un porte-avions ». On le surnommait aussi « caterpilar ou l’ours ». Il a été aussi présenté comme un « rouleur de mécanique pour se faire remarquer », ce qui est, selon sa famille, à « l’opposé de sa vraie personnalité ».De plus, « sans démentir ses idées nationalistes, il n’a jamais affiché d’appartenance à un quelconque mouvement, ni au FLNC ».
Enfin, Julien Alessandrini, comparait libre dans ce dossier. Il a été mis en liberté conditionnelle en février 2011, mais il est effectivement détenu dans le cadre d’une autre affaire, et libérable dans six mois.
Par ailleurs, la famille s’étonne que le projet de vie de Julien Alessandrini ait été passé sous silence alors que ce dernier a eu l’occasion de s’exprimer sur ce point à l’audience. Sur le plan professionnel, il envisage « d’exercer une activité agricole à Patrimonio, il dispose notamment d’une propriété de 10 hectares en cours d’aménagement ». Dans cette perspective, il s’est « inscrit au lycée agricole de Borgo où il bénéficiera d’une formation ». Son seul souhait étant de « se mettre au travail, de retrouver sa compagne et sa petite fille de quatre ans qu’il ne voit plus depuis un an ».
DOSSIER PROCES DU 4 JUIN SUR CORSICA INFURMAZIONE
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